Par le passé, j'étais farouchement contre l'avortement, ne cherchant ni à comprendre le phénomène ni à excuser celles qui passaient à l'acte. J'étais comme qui dirait, ignorait de la situation.
C'est par les femmes que j'ai pu mieux comprendre ce phénomène, ce qu'elles pouvaient vivre. Dernièrement, nous avons vu une situation au Brésil où une mère qui a fait avorté sa fille a été excommunié de fait, par l'acte simple de l'avortement ainsi que le médecin qui a fait l'opération. L'Église a été contesté dans cet acte, car on semble manquer de compréhension dans cette situation comme on pouvait me le reprocher jadis. Par ailleurs, je tiens mes positions, je resterai contre l'avortement et comme me disait une jolie femme, nous sommes tous contre l'avortement, la question est s'il faut le légaliser ou non. Là, le discours devient plus nuancer et j'en ai parlé à un prêtre sur la question, car depuis que je suis devenu plus sensible à la question, je ne pouvais pas m'imaginer une mère et sa fille allant voir un prêtre pour cette question, se faire renvoyer du revers de la main. J'ai été rassuré par la question qu'il m'a donné. Évidemment, il se proposera pour la vie, donc contre l'avortement, mais l'acte de charité sera là, l'aide sera là, en fait, sans juger, il tentera de venir en aide à cette jeune fille du meilleur de ses capacités, il proposera l'aide de psy, médecin, etc. afin qu'elle puisse prendre une décision éclairé, mais ce n'est pas lui qui prendra la décision. C'est dire comment les prêtres sur le terrain on une vue différente des théoriciens travaillant dans les bureaux du Saint-Siège.