L'hymne Breton :
Ecoutez l'hymne cliquez :
L'hymne breton et gallois sont quasiment identique, et on le meme air, et cela est bien démonstratif, du lien historique entre ces deux nations, les bretons n'étant, que les meme bretons du Pays de galles, qui ont traversé le bras de mer, pour se mettre à l'abrit des envahisseurs Anglo-saxons
L'hymne breton, le Bro Gozh
Voici pour vous l'hymne breton, le Bro Gozh dans sa version originel en langue bretonne. Toutefois, pour ceux qui d'entre vous ne parlerait pas cette langue, nous vous proposons juste au dessous sa traduction en langue française...
L'hymne du Pays de Galles a été écrit par Evan James, et composé par son fils, au milieu du XIXe siècle.
Le texte breton, sur la même musique, date de la fin du XIXe siècle. Un pasteur protestant, Williams Jenkins Jones, originaire du pays de Galles, est envoyé comme missionaire en Bretagne. Mission difficile dans un pays farouchement catholique! Il tente aussi de renouer les liens entre le Pays de Galles et la Bretagne, privilégie la lecture de la Bible en breton. Il écrit un recueil de cantiques en breton. Le texte de l'un de ses cantiques est une adaptation de l'hymne gallois Hen Wlad fy Nhadau (Pays de mes Pères) qui devient Doue ha va Bro (Dieu et mon Pays).
Ce texte sera remanié et deviendra Bro Goz ma Zadoú (Vieux Pays de mes Pères).
Bro Gozh
Ni Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro
Dispont 'kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat
A skuilhas eviti o gwad
O Breizh, ma bro
Me 'gar ma bro
Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro
Ra vezo digabestr ma bro
Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv
N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv
Gwerz trist, son dudius a ziwan eno
O pegen kaer ez out, ma bro
Breizh, douar ar sent kozh, douar ar varzhed
N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed
Pep menez, pep traoñienn da'm c'halon zo kaer
Enno 'kousk meur a vreizhad taer
Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras
He yezh zo bepred ken bev ha biskoazh
He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreizh
Dihunet out bremañ, ma Breizh
Le vieux pays de mes pères
Nous Bretons de coeur aimons notre vrai pays
Le littoral est renommé partout dans le monde
Courageux à la guerre, nos pères si généreux
Rependirent pour elle leur sang
O Bretagne, mon Pays
J'aime mon Pays
Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle
Soit libre, mon pays
Les Bretons sont des gens durs et forts
Aucun peuple sous les cieux n'est aussi courageux
Complainte triste, chanson charmante s'élèvent en eux
O combien tu es beau mon pays
Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes
Il n'y a pas d'autre pays que j'aime autant dans le monde
Chaque montage, chaque vallée à mon coeur est chère
En eux dorment plus d'un breton héroïque
Si autrefois Bretagne, tu as fléchi dans les grandes guerres,
Ta langue est restée vivante à jamais,
Son coeur ardent tressaille encore en elle,
Eveille toi maintenant, ma Bretagne
Hymne Gallois sur le meme air
Land of my Fathers
The old land of my fathers is dear to me,
Land of poets and singers, famous men of renown
Its brave warriors, great patriots,
For freedom they lost their blood
Country, country, I'm partial to my country,
While the sea is a wall for the pure, dear country,
O may the "old language" continue
Old mountainous Wales, paradise of the poet,
Every valley, every cliff is beautiful in my sight;
Through patriotic feeling, more enchanting is the murmur
Of her streams and rivers to me.
If the enemy violated my country underfoot,
The "old language" of the Welsh is alive as ever,
The spirit wasn't hindered by the awful, treacherous hand
Nor the sweet harp of my country.
Pays de mes Pères
La terre de mes ancêtres m'est chère ;
Pays ancien où les trouvères sont honorés et libres;
Les guerriers si nobles et sa vaillants
Donnent leur sang et leur vie pour la Liberté.
O mon foyer, je te suis fidèle,
Alors que les mers protègent la pureté de mon pays,
puisse être éternelle, ma langue ancienne.
Vieux pays de montagnes, l'Eden des bardes,
chaque gorge, chaque vallée conserve son charme;
Pour l'amour de mon pays, des voix clameront avec enchantement
Pour moi, ses torrents, ses rivières.
Bien que les ennemis aient foulé au pied ma patrie,
La langue de Cambrie ne connaît maintenant aucun repli;
La Muse n'est pas vaincue par la main cruelle des traitres,
Ni réduite au silence, la harpe de mon pays.