Réflexion perso sur la sexualité de l'autre
Voilà depuis un moment que je suis complètement innondé de scènes sexuelles à la télé, dans la rue, sur les publicités, dans les magazines, depuis ma plus tendre adolscence (et aussi depuis mon enfance mais je n'en avais pas le même regard)... à l'école aussi lorsque des intervenants venaient nous expliquer techniquement ce qu'est le sex et la sexualité... Mais voilà chez moi le sujet est tabou, le sex c'est mal et sal en particulier pour la femme, c'est le genre de chose dont on ne parle pas, et qu'on doit découvrir théoriquement avec son époux... Une fois découvert à un age raisonable ou après son mariage alors entre femme dans des lieux réservés plutot à la femme, on peut se défouler de tans de tabou en riant chantant et en parlant sur LA CHOSE. Le gynécée a toujours était fantasme et ce n'est pas pour rien. Le gynécée est devenu maintenant la cuisine, les terrasses sur les toits des maisons, les réunions de voisinages féminins dans la cour ou le salon, le hammam... bref chacune à son lieu de débat sur LA CHOSE. Mais moi il me manquait quand même un protagoniste à nos longues spéculations et compte rendu de pratiques et expériences chirurgicales, c'est l'homme.
Pourtant toujours tout autour de moi dans mon environnement tout le monde semblait y penser, on en parlait beaucoup, évidement, en blague, on ne s'autorisait pas en tans que femmes d 'en parler ouvertement au malheur d'etre perçu comme une salope dans des lieux mixtes, donc je devais me contenter de blague plus ou moins marrante pour mes échanges verbaux sur le sujet dans une assemblée mixte. J'ai donc découvert dans les règles de l'art la sexualité, avec tout les tabou inimaginable avec mes petits copains, sans vraiment en discuter... même si j'avais toujours plein de questions sur le sex opposé, en règle général elles ne se posaient pas. Donc à mes 24 ans environ... j'ai découvert un super moyen pour poser toutes mes questions... INTERNET !
Ainsi d'une part j'ai découvert que la plupart des hommes recherchent toujours plus ou moins une relation amoureuse et sexuelle parfois uniquement sexuelle, j'ai profité ainsi des occasions pour poser toutes mes questions. Mais voilà je me suis retrouvée à philosopher dans un boudoir... En fait après cela, je me suis rendu compte que quand on veut en parler franchement par curiosité on est toujours perçu comme une femme
Si l'on verrait les yeux des messieurs, on les verrait frétillant meme si ils ne veulent pas l'avouer. Peut etre meme autre chose. Tout prétexte est bon pour en parler. Et une fois le sujet entamé il faut le finir. Et puis ne pas changer de sujet. En fin de compte on est souvent confronté à des monomaniaques qui pensent que leur interlocutrice est une monomaniaque du sex, et qu'ils n'ont pas immaginé que l'interloctrice se préocupe du sex derrière son écran par pure curiosité de la chose parmi d'autres curiosité de cette vie et dans ce monde, et que tout le temps en parler le sujet de curiosité devient insipide quand il est détourné à des fins égoistes et peint de façon pervers. Si on a le malheur de changer de sujet on est perçu alors comme une femme chiante, frigide, ou allumeuse. Une femme qui parle de sexe ne devient qu'objet de désir, une amie à qui l'on parle de sex devient une sorte de maitresse spirituelle, une femme libre est une femme libertine qui se fait plaisir charnelement sans se soucier de toute morale parcequ'elle ne veut pas de limites... La liberté de la femme est reliée à leur liberté sexuelle, pour un homme plus une femme est libre plus elle choisit ses partenaires et sa sexualité. Cela plait dans une certaine mesure. Donc libre ou asservi nous sommes toujours objet de désir. C'est ma constatation sur internet. Et pourtant sur le net ou l'on se confie beaucoup parcequ'on est caché et en plus de cela incognito, les hommes se plaignent de notre liberté au choix que l'on a, il semblerait que pour eux on a qu'a se baisser... alors que eux, ils ont beau tendre vers... c'est la galère pour trouver compagne... (en fait ils reveraient que le monde soient comme au temps de la guerre du feu ou on a qu'à se baisser pour ramasser le fruit, perso je crois que même la femme et l'homme préhistorique se compliquait aussi ce genre de relation)
Oui mais voilà ! si les hommes se comportent comme prédateur il est évident que les femmes se comportent comme des proies et se mettent à tendre l'oreille comme la biche qui entend le loup venir... il arrive qu'elle s'étendent et mettent à nu leur flanc ne voulant se battre avec ce loup hypnotique, mais il est aussi normal que souvent on prenne la fuite en bondissant avec fureur et agilité prête à toute les ruses pour brouiller les pistes... Mais toute biche veut un cerf, loyal, beau, fier et honnorable... (le but étant inconsciemment tout de meme de faire des ptis faons selon certains biologistes et psychologues, cela dit je ne m'étenderais pas sur le sujet mais il faut des réflexes éthiques à noter et rejeter tout diktat, le plus fort ces temps ci le diktat de la science et la raison qui a remplacé celui de la religion institutionalisée, et qu'il est effroyable que les scientifiques nous comparent à des animaux dont les comportement sexuels sont prédestinés par une machine de noeux neurologique relié par le sang à des boules de nerfs)
Une autre espece mutante la femme serpent... la femme qui s'ondule de tout ses charmes et qui vous hypnotisent... vous broyant et vous avalant d'un trait, il faut bien se nourir tout de même ! puisque les loups se nourissent de biche alors pourquoi pas nous nourir d'hommes à chaire humaine ... Sur internet la vie ressemble au livre de la jungle, mais sur le net finalement ce n'est qu'un reflet de la réalité de la vie.
J'ai lu un peu quelques biographies sur certaines femmes qui ont marqué la pensée et la vision de la femme. Elle est souvent vierge et intouchable, ou consacrée. Ainsi donc grand paradoxe quand je vois tans d'hommes qui se plaignent de la pénurie de fruits féminins, leurs plus haut et pure fantasme c'est la femme intouchable et consacrée ! ces mêmes qui réclament que les femmes soient plus ouvertes sur la chose et moins passive fantasment donc en quelque sorte sur La Vierge (avec un V svp qui nous fais penser à une virilité en forme de sex fémin mais pourtant phalique aussi si on le retourne ce V)...
Cela dit en vous parlant j'ai appris beaucoup... et j'ai remarqué une chose, les femmes sont centrées sur leur propre vagin en pensant qu'elles font l'amour avec leur tete et l'homme avec leur pénis, et qu'ils sont plus faibles qu'elles, n'a ton vraiment trouvé mieux que ça pour l'honneur de la femme ? C'est tout ce qu'elle a trouvé pour se mettre au dessus des hommes ? Voyons voyons un peu de sérieux. Les femmes sont autant sexuelles que les hommes bien qu'elles ne veulent pas l'avouer vu les contraintes sociales et que le suicide est mauvais. Se réclamer libertaire sexuellement c'est bien souvent s'immoler en tans qu'humain vu ce qu'on a fait du sex actuellement. On ne sera jeté qu'en pâture pour nourir des batards (meme plus des loups). Ensuite l'homme est aussi cérébral tout comme la femme, pour faire l'amour il a toute une culture de séduction tout comme la femme, et puis en plus de cela, beaucoup ont aussi besoin d'aimer. On me dira aussi peut etre que la femme est plus complexe dans son orgasme et qu'il est plus dur de jouir pour une femme qu'un homme (ça c'est con c'est le cas de le dire), et que finalement pour l'homme il ne suffit que de craché la semence pour jouir... malheureusement voilà encore un conte de femmes (peut etre frustrées ou victimes), si l'homme jouit peut etre, il a aussi des degrés de plaisir, et que bien souvent aussi pour lui plus c'est long plus c'est bon.
Finalement ma conclusion... les hommes et les femmes ont décidé de se faire la gueulle voilà bien trop longtemps maintenant ... ils discutent peu d'égal à égal... ils sont sans arret en train de se jauger, normal qu'on en arrive à des quiproquo, si seulement l'homme pouvait voir en la femme une soeur, une compagne de la vie, et si la femme pouvait voir de meme de l'homme, un frère, un compagnon dans cette vie, pour partager le pain, la labeur, l'amour, les reves... Je crois qu'on rierait plus souvent ensemble de sex, qu'on en parlerait en tout bien tout honneur comme on parle d'autres choses de la vie sans en voir le mal, et qu'on s'écouterait plus en respectant quand même LA CHOSE qui nous a fait mettre au monde. C'est la moindre des choses. Le jour où le mot con ne sera plus une obsénité mais un mot renfermant de la science là on pourra se causer paisiblement dans un jardin d'eden pourquoi pas, tel un peu un monde utopique revé par les philosophes...