Automne 2008, les électeurs américains iront voter pour élire leur prochain président.
Les États-Unis d'Amérique qui se vantent d'être le premier pays à être une république du monde moderne est confronté à un paradoxe. Outre le fait qu'officiellement, il n'y a qu'une centaine d'individu qui votent réellement pour le président, le paradoxe vient du fait que c'est un pays très politisé, qui les informations abondent, que les médias en font une grande couverture, des débats aux commentaires, aux discussions de spécialistes et évidemment, de la diffusion des grands discours. Ironiquement, c'est un pays au faible taux de participation. 50% du taux de participation est considéré comme un très bon résultat alors qu'au Canada, 70% est décevant comme résultat.
Les États-Unis est un pays rural, oublions les grandes villes tels que New-York, Los Angeles, San Francisco, Chicago, etc. La population est concentré surtout en campagne. En campagne, les gens possèdent des terres d'agriculture, de la machinerie, des animaux d'élevage. Enfin, beaucoup de possession, donc, on va s'intéresser énormément à la politique, on veut savoir qui va aider au développement et seul la télé sera l'intermédiaire entre l'agriculteur et le politicien, d'où l'importance des médias, mais en même temps son talon d'Achille, puisque l'image de la télé peut facilement être erroné, faussé, démagogue, etc. De l'autre côté, le citadin, celui qui possède peu, qui regardera les élections de façon distraite en se demandant ce que le président peut lui amener de nouveau. Il sera cynique et le taux d'abstention dans ce milieu sera élevé.
Un pays, plusieurs réalités, évidemment, on pourra aller dans le débat libéralisme contre moralité où il y a tout un pan des États-Unis qui croient au créationnisme et de l'autre à la science actuelle. Si c'est un pays qui penche vers un conservatisme, il n'en demeure pas moins qu'il y a beaucoup de mouvement réactionnaire et regardons tout simplement le fait que les candidats, d'un côté, un homme à la peau noir, de l'autre, un homme âgé et même une femme a failli devenir candidate. On est loin des généralité du genre que la présidence est réservé à l'homme blanc entre 40 et 50 ans. Comme quoi les États-Unis offrent des élections enlevantes, très intéressante et bien couvert.
Même, chose surprenante, un pays avec Obama comme président pourrait devenir plus libérale que la France avec Sarkozy ou l'Italie avec Berlusconi:"Yes, we can!"